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BIOBIBLIOGRAPHIE

 

Aymen Hacen est né en 1981 à Hammam-Sousse en Tunisie. Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Tunis, agrégé de lettres modernes, il a été, entre 2006 et 2008, allocataire-moniteur de l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon. Entre septembre 2008 et octobre 2013, il a été assistant permanent à l’Institut Supérieur des Langues Appliquées de Moknine (Université de Monastir, Tunisie). Il est aujourd’hui enseignant à l’École Normale Supérieure de Tunis.

Poète et essayiste, il est l’auteur de Stellaire. Découverte de l’homme gauche, Fata Morgana, 2006 ; Alphabet de l’heure bleue, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2007, préface d’Yves Leclair et postface de Pierre Garrigues ; Le Gai désespoir de Cioran (Miskiliani, Tunisie, 2007), essai sur le tragique en littérature ; Erhebung (avec des photographies de Yan Tomaszewski), Jean-Pierre Huguet éditeur, 2008 ; le silence la cécité (découvertes), paru en mars 2009, avec une préface de Bernard Noël.

Directeur de la collection « Bleu Orient Â» chez Jean-Pierre Huguet éditeur, Aymen Hacen traduit de l’arabe vers le français et vice versa. Il a aidé, en 2007, à la traduction en arabe de Poème d’attente de Bernard Noël (éd. Tawbad, Tunisie). Ayant traduit L’instant de ma mort de Maurice Blanchot, il prépare une version en langue arabe de Mythologie de l’homme d’Armel Guerne et d’Absent de Bagdad de Jean-Claude Pirotte. En avril 2009, il a publié une version française de Il a tant donné, j’ai si peu reçu du poète tunisien Mohamed Ghozzi, aux éditions Cénatra (Centre National de Traduction, Tunis, Tunisie) et en 2014, aux éditions Fédérop, le grand poète Moncef Mezghanni.

Présentielle. Fragments du déjà-vu, récit, a paru en mars 2010 aux éditions Walidoff (Tunis, Tunisie). Il a également publié de nombreux textes (traduction, poésie, essai, entretien, nouvelle) dans des revues (Le Nouveau Recueil, Arpa, Europe, Les Lettres françaises, Alkemie, Saeculum), des actes de colloques et des ouvrages collectifs. Le dernier en date, Enfances tunisiennes, a paru le 11 décembre 2010 aux éditions Elyzad sous la direction de Sophie Bessis et Leïla Sebbar.

Glorieux mensonge, un roman, salué par Richard Millet, a paru en décembre 2011 aux éditions Perspectives à Tunis. À l’abri dans les ruines. Poésie et philosophie en écho, essais, a paru en mars 2012 aux éditions E-Narrator. De Cioran à René Char et Mahmoud Darwich, en passant par Samuel Beckett, Henri Michaux, Susana Soca, Armel Guerne, Pierre Alechinsky, Pascal Quignard, Yves Leclair, Pierre-Albert Jourdan, Salah Stétié et d’autres grands classiques et modernes, ces essais interrogent le rapport qui existe entre philosophie et poésie à travers un nouveau genre, le fragment, sur fond de quête où l’écriture, tragique, aspire à une parole universelle.

Cet universel-là, Aymen Hacen ne cesse de le chercher, en prenant cette fois à bras-le-corps le destin de son pays, et ce dans un texte relevant du pamphlet, intitulé Le retour des assassins. Propos sur la Tunisie (janvier 2011-juillet 2012), dans lequel il exprime « ses angoisses et aspirations, car ce qui l’intéresse avant tout c’est le destin de la Tunisie, précisément de la République tunisienne, du moins ce qu’il en reste… Â» (Tunis, Sud éditions, 92 pages, octobre 2012). Le retour des assassins. Propos sur la Tunisie (janvier 2011-juillet 2012) a été réédité en mai 2013, avec une préface de Pierre Bergounioux, chez Le Bousquet-La Barthe éditions.

Après avoir été rédacteur en chef des pages françaises d’Alfikrya, mensuel de pensée éclairée, revue d’idées née après la révolution du 14 janvier 2011, il est aujourd’hui chroniqueur au magazine Causeur. Ses chroniques et polémiques sont régulièrement publiées : Casuistique de l’égoïsme. Journal du ramadan 1453-2013 et Hymne national. Propos sur la Tunisie 2, précédé de L’Assassinat de Chokri Belaïd, parus en février 2014, aux éditions Nirvana. En novembre 2014, L’Art tunisien de la guerre a paru accompagné d’une lettre-postface du philosophe et écrivain Roland Jaccard.

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